Vous rêve de posséder une résidence secondaire au bord de la mer ? Découvrez la possibilité d’obtenir un prêt hypothécaire en Suisse pour financer l’achat d’un bien immobilier à l’étranger.
Pourquoi choisir un prêt hypothécaire suisse pour l’achat d’un bien immobilier à l’étranger ?
Pour l’achat d’une résidence secondaire à l’étranger, il est conseillé de chercher un prêt hypothécaire auprès d’une banque suisse, car les banques étrangères peuvent être réticentes envers les non-résidents et imposer des conditions moins avantageuses. Bien que l’obtention d’un prêt en Suisse soit généralement plus facile, il existe des contraintes pour l’achat à l’étranger, comme des critères spécifiques de localisation ou de montant minimum à financer. Les banques internationales, ayant de l’expérience dans le financement immobilier à l’étranger, peuvent être une alternative, surtout si elles opèrent dans le pays concerné. Dans ce cas, solliciter une succursale suisse de la banque peut simplifier les démarches.
Les critères pour financer l’achat d’une résidence secondaire à l’étranger!
Voici quelques-uns des critères importants :
1. Apport personnel : Il est habituellement nécessaire de disposer d’un apport personnel représentant environ 30% à 40% de la valeur du bien immobilier, tout comme pour l’acquisition d’une résidence secondaire en Suisse.
2. Utilisation des avoirs de prévoyance : L’utilisation des avoirs de prévoyance (2e pilier et 3e pilier A) pour financer l’achat d’une résidence secondaire n’est généralement pas autorisée.
3. Ratio d’endettement : Les mensualités du prêt hypothécaire ne doivent pas excéder un tiers de votre revenu. Les banques évalueront votre capacité de remboursement en tenant compte de vos revenus, de vos dépenses et de vos autres obligations financières.
Souhaitez-vous de l’aide pour le calcul du ratio d’endettement ?
Quelles conséquences fiscales découle de l’achat d’un bien immobilier à l’étranger ?
Avant d’acheter un bien immobilier à l’étranger, il est crucial de comprendre les implications fiscales, en particulier par rapport à la fiscalité suisse. Par exemple, en France, il existe des pièges fiscaux tels que l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) et l’impôt sur la succession. L’IFI peut être évité si la valeur nette du bien n’excède pas EUR 1’300’000, mais l’impôt sur la succession peut atteindre 40% de la valeur nette du bien. Il est recommandé d’envisager des stratégies telles que la donation aux héritiers pour anticiper ces situations. De plus, acheter via une société en France nécessite une réflexion approfondie avec un fiscaliste, car cela peut avoir des implications fiscales complexes, notamment selon la forme juridique choisie.